REPORTER : mode d'emploi !

Premier contact avec la course, nous sommes sur le quai  ou les bateaux de la mini transat sont amarrés. Les bateaux sont placés par ordre d’arrivée.  Une première sensation de calme règne sur le ponton.  Nous apercevons  deux hommes en train de discuter. Nous approchons timidement. Je reconnais une tête d’un des concurrents. Rémi Firmin 3ème de la course, il discute avec une personne locale. J’attends que leur discussion s’achève et tente une première approche.
« Bonjour, nous sommes des collègues de travail de Raphael Marchant, vous connaissez ?
Surpris, il me répond « oui je vois », Lucia et Hélène lui font un de leur plus beau sourire, qui m’aide à le détendre.    Je lui demande comment s’est passé sa course. Je le sens très distant comme s’il avait perdu le sens de la communication. Je pense que 18 jours en mer sans parler doivent être perturbants. Je lui demande de décrire la course.
« Début prudent,  puis j’ai mis les gaz » Là je suis très surpris de la réponse. Je m’attendais a quelque chose comme très difficile, ou fatiguant. Puis après avoir creusé, je ne lâche jamais le morceau aussi facilement, j’apprends qu’il est à sa 3ème grosse transat dont deux abandons. Un marin d’expérience. Québec-St Malo à son actif. Et en plus son métier « préparateur de bateaux de courses ». Alors la Raph , car toi tu es vraiment un bizut.
Bon, première impression, je me sens pas très bon reporter, comme Raph un peu Bizut.