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A la poursuite de RAPHAEL

A la poursuite de RAPHAEL
  • Voici maintenant plus d'un mois que Raphaël est parti pour tenter l'aventure de la Mini Transat en solitaire 2013. Pour l'accueillir à Pointe à Pitre, nous serons les 4 envoyés spéciaux de Soreal.
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20 décembre 2013

UNE BELLE ARRIVEE

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19 décembre 2013

ARRIVEE RAPHAEL

19 décembre 2013

Dans quel état j'erre !!! ...........

 « Il ne faut pas se fier aux choses qui ne peuvent pas arriver, car c’est justement celles–là qui arrivent »  BOUDDHA

Avant de partir,  j’ai entendu Gilles me parler d’hallucination du marin qu’est ce que c’est que cela ? Donc une petite recherche s’imposait !

"Parfois, tu te mets dans des états de fatigue hors du commun, il faut éviter d’en arriver là, sinon ça peut devenir dangereux. En 2004, je suis allé jusqu'au bout du bout. Je n'arrivais plus à dormir tellement j'étais fatigué, j’ai  cru voir ma sœur à bord, je  l'ai serrée dans mes bras et quand je me suis réveillé, je me suis rendu compte que c'était une voile. Cela passe par des trucs irréels. Mais quand tu commences à te dire  qu'il y a d'autres gens avec toi, c'est que ça commence sérieusement à ne plus aller. Alors, tu vas te coucher si tu peux. Souvent, ce n'est pas le moment, mais il le faut, sinon ça peut partir en vrille sur une solitaire, on ne dort pas beaucoup. Pour ma part, quatre heures par jour, c'est un maximum. Jean Le Cam

Pendant Around Alone (tour du monde en solitaire avec escales), j'ai eu peur d'un de mes cirés et j'ai cru qu'une personne était montée à bord. Mon cerveau a mis long à se connecter et j'ai eu le temps de vraiment avoir peur  jusqu'à ce que je réalise que c'était mon ciré, et pas quelqu'un, qui en voulait à mon petit corps de rêve." Il m’est arrivé de voir la mer monter. Je la vois vraiment en pente et ça me gonfle parce que, du coup, ça ne va pas vite. C'est comme si je gravissais une montagne, Il y a aussi ce que l’on appelle l'ivresse du sommeil, tu ne sais plus trop quel est ton environnement. Une fois, je croyais que j'étais en ville alors que j'étais sur mon bateau. C'est dangereux, car les connexions ne sont pas branchées et tu es susceptible de faire n'importe quoi ; les décisions que tu prends peuvent être  le fruit de je ne sais quelle réflexion. Bernard Stam.                              

Michel Desjoyeaux, double vainqueur du Vendée Globe, se souvient que Roland Jourdain avait pris la boule de son compas pour une tête de singe ensanglantée qui voulait la manger à  la place des petites barrettes blanches entre les repères, il voyait des dents.

Les visions animalières en mer semblent récurrentes. Dominique Wavre a eu droit à une visite féline : "J'avais une panne électrique générale et des petites loupiotes vertes pour éclairer  les compas. Ça faisait comme les yeux d'un chat. J'étais persuadé qu'il se frottait à mes jambes et me réclamait à manger et le matin, j'ai retrouvé mon sandwich émietté au fond du cockpit, parce que je lui avais donné à manger. Il m'est aussi arrivé de me retrouver dans les prés au milieu des vaches"

 "Mais le grand classique, c'est l'équipier à l'avant du bateau dont tu vois la main – alors qu'en réalité c'est un bout de voile – et que tu engueules en lui disant qu'il est mal placé." Il y a aussi l'équipier à qui on confie la barre pour aller se reposer C'est arrivé à Michel Desjoyeaux : "C'était sur la Solitaire du Figaro. Ça faisait quatre jours qu'on était parti, dans du petit temps avec beaucoup de sollicitations, car, même si ce n'est pas très physique, tu es très concentré. On était dans le canal Saint-Jean, entre la mer Celtique et celle d’Irlande Je venais de jeter l'ancre à cause des courants contraires, lorsque je me suis retrouvé à bord avec Vincent Riou qui, en réalité, était sur un bateau concurrent. Et je me souviens de lui avoir dit : 'Vincent, on fait des quarts, je vais me coucher, tu me réveilles quand le vent se lève et qu'il faut repartir.' Du coup, je suis allé dormir et quand je me suis réveillé au bout de deux heures, je me suis traité de tous les noms."Celui que le milieu surnomme "le professeur" analyse : "Ce que j'ai compris, c'est que quand tu as des hallucinations, cela signifie que tu es allé trop loin dans ta dette de sommeil. Si tu en es là, c'est que tu as perdu ta lucidité, et que tu n'as plus la capacité de te rendre  compte que ce n'est pas la vraie vie. Une hallucination est quelque chose qui ne t'arrive pas physiquement, mais dans ta tête. C'est la même chose qu'un rêve, sauf que tu es encore éveillé et complètement idiot. En tous les cas, c'est la perception que j'en ai. Donc, ça veut dire que tu as dépassé les bornes. Tant que ce sont des hallucinations comme celle que j'ai eue, ce n'est pas trop grave. Tu vas te coucher  et le sommeil te permet de retrouver  tes esprits et de réagir  à nouveau. Ce qui serait casse-gueule, c'est vouloir descendre  du bateau en pensant qu'il y a le ponton à côté.

Lorsque l’on nous dit : faire une traversée de l’océan atlantique en solitaire, c’est aller au bout de soi même, que l’on puise de l’énergie dans nos dernières ressources on l’entend, mais est- ce que l’on peut imaginer vraiment, a quel point cela doit être vrai ! Voici pour moi plusieurs témoignages édifiants, qui nous font prendre conscience et la mesure du dépassement de soi même et notre marin soréalien l’a fait, chapeau bas MR RAPHA .................

19 décembre 2013

SOLITAIRE ou pas SOLITAIRE ???? !

 « Il n’y a rien de négatif dans le changement, si c’est dans la bonne direction» WISTON CHURCHILL

 « Exige beaucoup de toi-même et attends peu des autres. Ainsi beaucoup d’ennuis te seront épargnés. » CONFUSIUS

Voila une citation qui peux s’accorder avec une traversée en solitaire, de ce fait il est avéré que la MINI TRANSAT est aux yeux des puristes  la dernières vraie  traversée  en solitaire, bien sûr ce n’est pas la plus célèbre et pourtant elle le devrait, car à y regarder de plus près  ………………………….

Pas de téléphone cellulaire,  pas de vidéo, pas de moyen de communication sauf une radio VHF d’une portée de 30 km pour les bulletins météo et  en cas d’avarie grave, mais pas question de communiquer avec la terre, c’est vraiment seul à bord  et sans  moyen d’échapper  à cette solitude par le biais d’ internet pour nouer un  contact quelconque.

Les 84 marins qui ont quitté  le port de Douarnenez (Finistère) à bord leur petit voilier de 6,50 m à destination de Pointe-à-Pitre, en Guadeloupe, ne pouvaient trouver meilleur mentor que Marc Guillemot, parrain de cette édition 2013. Ce navigateur professionnel, incontournable dans le palmarès des plus grandes courses au large, a publié un livre dont le titre se passe de commentaires: Vrai faux solitaire (Éditions Glénat). Dans cet ouvrage écrit au retour de son Vendée Globe 2008, il attirait l’attention sur l’inflation des modes de communication, Internet, satellite, vidéo embarquée, qui tissent un fil obligatoire entre le marin en course et les terriens qui suivent ses aventures quasiment heure par heure. « Bien sûr, je n’ai rien contre le progrès, précise le skippeur de Safran, l’un des bateaux les plus technologiques du plateau professionnel, mais l’esprit d’aventure en souffre parfois. »

GPS AUTORISÉ

Cet esprit, Marc Guillemot avait eu l’occasion de l’exercer en 1989, lors de sa participation à la Mini Transat. Une épreuve créée en 1977 par l’Anglais Bob Salmon, précisément pour lutter contre la tendance – naissante à l’époque – de bateaux toujours plus grands et plus sophistiqués. « On se dirigeait au sextant », se souvient avec nostalgie le navigateur qui a visiblement « oublié » qu’il s’était un peu trompé d’île à l’arrivée, atterrissant en Martinique et non en Guadeloupe.

L’anecdote est rappelée dans un sourire par Denis Hugues, patron de la course, qui se félicite qu’une telle erreur de navigation ait été si longtemps possible. Au moins jusqu’en 1995, où l’autorisation du GPS a permis aux participants de connaître à coup sûr leur position. « Certains concurrents trichaient en embarquant des GPS en douce, du coup on a choisi de l’autoriser à tous pour éviter que la course ne soit faussée », précise-t-il.

L’ÉPOPÉE DES « MINIS » 

Pour le reste, les « minis », comme on les appelle dans le milieu, ne peuvent compter que sur eux-mêmes. Sans ordinateur de bord, ni téléphone satellite, ils n’ont aucun lien avec la terre. Ils ne peuvent prendre connaissance de la météo que par un bulletin émis depuis les bateaux accompagnateurs, via une radio VHF d’une portée maximale de 30 kilomètres.

« En dehors de la météo et de l’assurance de savoir qu’un bateau pourra venir à leur secours en cas de pépin, ils sont coupés du monde, poursuit Denis Hugues. La Mini Transat est une course, mais c’est avant tout une épopée humaine. »« Seul au milieu de l’Atlantique, on est le roi du monde », complète Marc Guillemot.

LES DISCRÈTES VEDETTES DE LA VOILE

Huit cent cinquante de ces « rois » ont tenté la traversée depuis 1977. Quelques-uns, rares, sont devenus des vedettes de la voile. Les autres ont rejoint la confrérie de ces discrets héros et héroïnes (10 femmes sont inscrites cette année), osant affronter l’Atlantique sur une coquille de noix dans une relative indifférence. 

 

19 décembre 2013

DAMNES INCONSCIENTS !!!!!

«  Naviguer est une activité qui ne CONVIENT pas aux imposteurs. Dans bien des professions, on peut faire illusion et bluffer en toute impunité. En bateau, on sait ou on ne sait pas ! »    Eric TARBALY.

Des traversées de l’océan atlantique en solitaire, il y en a déjà eu et par beaucoup de marins, certains célèbres et d’autre moins, mais aussi par d’autres  fous que des marins ! Car il faut être un peu barré pour le tenter, non ?

Au moment où les concurrents de la Mini Transat 2013 finissent leur course folle en solitaire, sans escale (hormis à Sada en Espagne qui est devenue d’ailleurs le nouveau point de départ pour la course officielle suite au très mauvais temps du départ, et  Puerto Calero où un arrêt a été nécessaire a Raphaël pour faire des réparations),  et sans assistance, il faut  rappeler que ces marins sont tous les dignes descendants de l’Américain Alfred Johnson.

En 1876, Alfred Johnson, brave pêcheur des Grands Bancs de Terre-Neuve d’origine danoise effectua la première traversée à la voile d’Est en Ouest de l’Atlantique en solitaire, à bord de son improbable petit doris (bateau de pêche à fond plat de 6 mètres). Un exploit sévèrement jugé par celui-là même qui l’avait accompli : « Ce fut un voyage de cinglé». Un propos que les coureurs solitaires d’aujourd’hui ne démentiront certainement pas…

Traversée de l’Atlantique en solitaire : une annonce réfléchie…

C’est en ces termes que le discret Alfred Johnson expliquait son insensé voyage, tout en poursuivant : « Nombreux sont ceux qui m’interrogent sur les raisons de cette traversée ; j’essaie de leur dire la vérité : si j’ai fait un tel voyage c’est parce que j’étais un damné inconscient ! Et c’est bien ce qu’ils pensent. »

Qu’importe ! Pour l’histoire, il est bien le premier navigateur en solitaire à avoir effectué la traversée de l’Atlantique ! Dans le contexte de l’époque, on peut même parler de véritable exploit ou de folie, il y a eu aussi :

 

Le médecin-navigateur Alain Bombard départ de Las Palmas (Canaries) à bord d'un canot pneumatique qu'il a baptisé l'Hérétique, sans eau ni nourriture. Il arrivera deux mois plus tard à La Barbade (Caraïbe). Il prouvera ainsi qu'il est possible à un naufragé de survivre sans autres ressources que l'eau de mer et le plancton, lui aussi il fallait être bien frappé.

 

Et que penser de ; Gérard d’ABOVILLE, lui c’est à la rame qu’il a traversé l’atlantique, après avoir parcouru 5 200 kilomètres. Parti de Cape aux Etats-Unis le 10 juillet, il arrive à Brest  71 jours et 23 heures plus tard. Son bateau ne mesurait que 5,60 mètres.

 

Que dire de :

Guy Delage atteint les côtes américaines de l'île de la Barbade après avoir parcouru 3 735 kilomètres à la nage. Parti  le 16 décembre du Cap-Vert, il lui a fallu 55 jours et 6 à 8 heures de nage quotidienne pour atteindre son but. Le canot auquel il était rattaché lui a permis de se laisser dériver durant les deux tiers de sa traversée et comme si cela ne lui avait pas suffit, en 1991, Guy Delage devait effectué la première traversée  de l'Atlantique en ULM.

 

et enfin que penser de

Raphaël MARCHANT débutant sans complexe qui traversa l’océan atlantique en solitaire sur une coque de noix de 6.50 mètres en  28 jours et  15  heures   et    12 minutes en 2013.

 

Lui aussi, tout commel’était Alfred Johnson , doit être un damné inconscient !

 

 

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16 décembre 2013

Fin de l'aventure

Ce soir dernière soirée, Sniff !!!. Nous avons visité aujourd'hui le nord de l'ile. Au programme de magnifique point de vue d'une mer agitée, du côté de la porte d'enfer ainsi qu'une belle rando au trou du choux fleur, oups, du souffleur. La journée s'est finie par une baignade à sainte Anne. Le climat de l'ile est très changeant nous avons droit a plusieurs saisons en une journée mais reste dans l'ensemble au beau temps, la température qu'il pleuve ou qu'il fasse grand soleil avoisine tout le temps, les trente degrés, les plages sont superbes et les guadeloupéens et les guadeloupéennes  sont dans l'ensemble des gens charmants. Il plairait a guillaume, ils ont toujours le discours du battant "Ya pas de problème" sur ce nous allons aller diner ici à la  Guadeloupe il est 19h20. Demain préparations valises pour notre retour nous prions que la météo soit clémente pour des gens qui se sont habitués à la chaleur.

 

14 décembre 2013

INTERVIEW EXCLUSIVE

Ce jour interview de notre marin devenu star.

Aujourd’hui comment te sens tu moralement et physiquement ?

« Moralement je vais bien, physiquement je sens que mon corps reste tendu. J’ai même une envie folle d’aller marcher dans la montagne, je récents comme un manque de mouvement et d’espace. Autrement, c’est en réalité   la première vraie nuit de sommeil réparateur. Les nuits précédentes ne m’ont  pas permis  de récupérer. La course  ma beaucoup stresser et jusqu’au bout m’a pris de l’énergie.  Jusqu’à la dernière minute j’ai bien failli tout perdre en passant à 10 cm du bateau comité pour laisser un paquebot passer.

A tu une anecdote amusante ?

« Ouais, il y a un truc rigolo, j’ai oublié de prendre du savon et du champoing. Donc du coup Je me lavais avec des lingettes, mais le problème c’est les cheveux. Alors je me suis dit : mousse à raser égale texture approchante d’un gel. Cela se tente. J’ai pris un seau d’eau, sur la tronche, et vas-y mon grand, massage du cuir chevelu à fond. Par contre je ne vous le conseil pas car le résultat donne des pellicules blanche et cela gélifie les cheveux. J’ai dû ensuite me rincer la tête au moins 15 fois, suivie d’un mal de tête de 2 jours. (Sans doute le menthol) »

Face aux éléments pendant  la traversée quels sont les moments les plus dures ?

« Le départ de Douarnenez, a été très dur. On n’était pas encore sur l’eau,  on avait les bulletins météo et on savait que l’on allait se faire tapez. Grosse peur de la casse. Il y a eu également le départ de Gijón qui a été horrible ou je me sentais pas bien, jusqu’à vomir dans un caniveau. Emeric m’a demandé après l’arrivée ce que je foutais ce soir-là, je lui raconte mon stress, pas bien du tout, et me répond que lui également était dans le même état. »

Question écolo, lors de ton voyage a tu vus beaucoup de pollution ?’

« Ben en fait, effectivement on entend souvent que la mer est sale, j’ai bien vu quelques bidons et sacs tout au milieu de l’atlantique mais pas tant que cela. Ça fait mal au cœur d’en voir mais je m’attendais  à  plus »

Ta vision de la vie à tel changer après ta traversée ?

« En fait au quotidien on s’embête de détail, cela te ramène à l’essentiel, dormir, manger, tenir ta route, et le matériel qui te permets d’avancer. Tu te contentes de peu. Tu te trouves à bouffer des pates toutes simples avec un peu d’huile d’olive et tu trouves cela génial. Tu reviens aux choses simples. Il faut essayer de maintenir cela. La vie est une succession d’épreuves, ce que je viens de faire me servira de référence dans le futur. »

Comment te juges-tu en tant que navigateur ?

« Prudent, trop prudent ! Raisonnable, si je veux être performant en course il faudra que je prenne plus de risques. C’est une mini ou je fini 27ème, je ne me sens pas compétiteur comme d’autre qui sont du début à la fin à fond dans la gagne. »

Aujourd’hui es-tu dans un état d’esprit d’un sportif qui cours sur 10 Km le dimanche et qui un jour fais le marathon mais qui en  fera un seul, en se disant je l’ai fait ! Ou bien penses-tu refaire un jour une solitaire ?

« Pas avant 2015, un jour peut être un autre mini ou une autre course, mais si cela se fait se sera en solitaire. »

Penses-tu que dans le monde de la voile, le regard des gens va changer ?

« Pas les skippers qui pour certain sont pros, mais plutôt les gens de la voile ordinaire. C’est certain que faire une traversée de l’atlantique en solitaire, en 6.5, amène une certaine notoriété. »

As-tu un message à adresser à l’équipe Soréal ?

« Je pense que mon projet de traversé l’océan  est assez proche de ce qui s’est passé pour l’entreprise Soreal :

Cela part de loin, dans la difficulté rien n’est gagné, le chemin est long mais avec la volonté, le travail et la motivation, tout est possible, rien n’est insurmontable, il suffit d’en être persuadé et pour  cela Gilles en est le meilleur exemple. Je suis plein de gratitude envers toute l’équipe de Soreal pour tout le soutien reçu. »

Quel conseil donnerais-tu à quelqu’un qui voudrait t’imiter ?

« NE LACHE JAMAIS RIEN, c’est le prix à payer pour vivre ses rêves »

S : Soulagé

O : Osons

R : Rage

E : Enorme

A : Alizée

L : Libéré

 

 

13 décembre 2013

EDITO reporter Guadeloupe

EDITO reporter Guadeloupe

« Les passions sont les vents qui enflent les voiles des navires, elles le submergent quelquefois, mais sans elles il ne pourrait voguer »  VOLTAIRE

La mer, le vent, le voilier voici trois conditions inaltérables pour qu’un marin puisse  naviguer  ensuite quelque règles sont à savoir « nombreuse quand même les règles à savoir, pfffff c’est technique »  mais bon commençons par les bases donc :

La mer : au sens le plus courant, la mer désigne, d'une manière vague, une vaste étendue d'eau salée. En géographie, le sens du mot est plus précis : une mer est une étendue d'eau salée notamment plus petite qu'un océan, comme par exemple la mer Méditerranée et aussi coincé entre deux continents, La mer bouge sans arrêt. Les deux principales formes de mouvement sont :la houle est provoquée par le vent et la marée est due à l’attraction de la lune et du soleil. Sa période s'étend sur douze heures. On calcule les différences de mouvement et de force de marées en coefficients. On appelle ces mouvements le flux (lorsque la marée monte) et le reflux (lorsque la marée baisse).

.Le vent : est le mouvement de l'atmosphère, l'enveloppe qui entoure notre planète. Il naît sous l'effet des différences de températures et de pression. 
Tout commence donc grâce au soleil : il chauffe les mers et les continents, puis ces derniers chauffent ensuite la masse d'air au-dessus d'eux. L'air ainsi chauffé augmente de volume, il devient plus léger et s'élève. 
Cet air chaud qui monte rencontre un air froid qui descend : on dit alors qu'il y a une zone de basse pression et une zone de haute pression. L'air contenu dans la première zone attire celui présent dans la deuxième zone : l'air se met alors à bouger, et se mouvement c'est le vent. 

 

Les voiliers de la Classe Mini se partagent entre prototypes et bateaux de série. Généralement, les courses ont deux classements, un pour chaque type de bateau.

Les bateaux de série sont homologués lorsque, en plus de satisfaire à toutes les spécificités de la jauge Mini, ils proviennent d'une série de dix bateaux strictement identiques produits par le même maître d'œuvre et que le chantier de construction a été visité par des représentants de la Classe Mini1.

Les prototypes sont des bateaux satisfaisant aux exigences de la jauge, mais qui peuvent être améliorés et modifiés pour améliorer leurs performances. Cette ouverture à l'innovation a fait de la Classe Mini un laboratoire constant des innovations en matière de course au large. De nombreuses améliorations des bateaux de la course au large en général (mâts en carbone, quilles pendulaires etc) ont été testées sur des minis avant d'être ensuite appliquées aux plus gros voiliers. En l’occurrence le bateau de Raphael est un Pogo 2    Avec les caractéristiques suivantes :                                                                                 longueur 6.50 m / largeur 2.99 m / Tirant d’eau 1.60 (partie du bateau qui est immergée)/lest 430 kg (Le lestage au plomb permet au modèle de garder sa position verticale par vent fort)/ Grand voile 26 m²/ Génois 18 m²/ Spi 70 m²  répondant au nom de soreal ilou 635

Je sais pour vous mais moi depuis le début de l’aventure de Raphael je trouve que cela claque soreal ilou 635 comme un coup de vent dans une grande voile ou comme un coup de fouet d’ailleurs le bruit que fait un coup de fouet c’est la vitesse il me semble bien que c’est le déplacement de l’air qui dépasse le mur du son, bon pour Raphael dépasser le mur du son c’est pas pour cette fois mais  peut être a-t-il une autre passion qui pourrait l’emmener dans une autre aventure ,qui sait un type qui a fait la traversée d’un océan seul  a bord d’une coque de noix de 6.50 m pour moi , il peut tout faire !

 

13 décembre 2013

Impressions à froid

Raphaël est bien arrivé, après une course de dingue, mais tout n’est pas encore fini. Il faut qu’il récupère un peu d’énergie, avant de préparer son départ. Le soir de son arrivé j’avais un sentiment bizarre à son sujet. Il avait les yeux dans le « vague ». Par moment bien  avec nous puis 2 secondes après j’avais l’impression qu’il retournait au milieu de l’atlantique sur son bateau. Je pense qu’il va lui falloir du temps avant de digérer son aventure. Au cours du repas le jour de l’arrivé je voyais un rapha spide, je lui ai dit « raph prends ton temps et savoure, une aventure comme celle que tu vies n’arrive pas tous les jours ». Nous avons pris rendez-vous avec raph demain à 11 heures afin de recueillir ces impressions après quelques heures de recul.

12 décembre 2013

ARRIVEE TRIOMPHALE !!!!

Journée de stress  intense pour nous :

18H: message de Mathilde : " Arrivée de Raphaël prévue à 19h55", Philippe devant arriver à 18H50, nous sommes sur les startings blocs. A l'hotel, 5 min plus tard, appel de Philippe: il est arrivé à l'aéroport, c'est top. Tout s'enchaîne, on va y arriver! Ni une, ni deux, nous prenons la voiture en route pour l'aéroport. Nous récupérons Philippe 15 min plus tard, nous soupçonnons philippe d'avoir soudoyé les autorités  pour passer la douane aussi vite et chargeons rapidement la voiture en direction de la marina.

Ca y est, enfin! Nous avons suivi tous les jours le parcours de Raphaël depuis le PC Course sur la marina et le village de la Mini transat. Petit à petit, nous nous sommes familiarisés avec l'univers de la voile et ainsi, cela nous a rapproché de l'univers de Raphaël. Nous caressions l'espoir d'être à 4 pour l'accueillir et après tout ce stress, nous y sommes.Nous sommes tous les 4 sur la marina, comme prévu initialement, prêts à accueillir notre Raphaël. Sur le ponton, peu à peu, une 30aine de personnes s'agglutinent, amis, famille, skippers. De notre côté, nous déployons la banderole de 2 mètres de long, préparée 1 heure avant écrite par terre à quatre pattes dans le hall de l'hotel. Nous l'accrochons au bout du ponton devant lequel il va passer, pour qu'il ne la rate pas.

Au loin, la lumière verte du mat apparaît tout doucement dans la nuit, un bateau s'approche peu à peu. Nous apercevons Raphaël, triomphant sur son bateau. La foule s'empresse au bord du ponton pour l'apercevoir, criant son nom et des bravos. C'est un RAFA fatigué et amaigri qui accoste au ponton, mais hyper souriant et heureux d'être enfin arrivé. Touché par la présence de tous, il nous remercie car depuis 2 jours il se demandait qui serait là.

Les premiers mots de Raphaël furent : "c'est énorme" ému par l'accueil. "Ce fut dur mais c'est bon maintenant que je suis arrivé ", "c'etait bien mais j'ai eu des moments horribles avec des grains, du vent qui passe de 0 a 40 noeuds, des orages, de la pétole. J'ai pesté après le ciel, seul au millieu de l'océan et  j'ai cogné sur le bateau en hurlant STOOOOOOP !!!! à cette méteo capricieuse qui me faisait penser qu'il m'aurait fallu 4 mois pour faire cette satanée traversée. Autant de monde pour m'accueillir c'est juste énorme, incroyable, cela fait plaisir. 15 jours sans radio, pas une voix humaine cela a été dur, mais je me sentais soutenu par une force invisible et était persuadé d'etre accompagné, et de vous voir la tous ce soir cela me le prouve. Merci a vous tous ". 

Rituel de passage, ses camarades et lui se jetèrent à l'eau, d'ailleurs une fois dans l'eau ils continuaient à parler de choix tactiques, de trajectoire ensemble comme c'est bon d'echanger des sensations ressenties au cours de cette epreuve ! bref un accueil triomphant

plus tard un accueil est fait comme il se doit à "mordilou " arrivé  après Raphaël. Lui aussi a l'air usé par l'épreuve visage trés marqué, buriné on sent que cela n' a pas été tous les jours une partie de plaisir mais l'homme semble content de lui aussi, d'être là avec nous !

Soirée mémorable, on termine ensuite avec Raphaël, son père, Mathilde et quelques autres amis skippers de transat dans un restaurant de la marina, où Raphaël s'envoie une ENORME entrecôte qu'il a dégusté en 3 fois plus de temps qu'il n'en faut.

Quand il commence quelque chose il finit, mais il y mets le temps !!!

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